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Poussin Nicolas

Pays : France

Style : classicisme

Période : Baroque

Jeunesse



Nicolas Poussin est né en 1594, à Villers près des Andelys en Normandie, son père Jean Poussin est issu d'une famille de notaires de Soissons, il sert dans l'armée d'Henri de Navarre sa mère, Marie de Laisement, est veuve d'un procureur de Vernon dont elle a eu deux filles, Renée et Marie, son enfance reste méconnue, il étudie probablement au collège des jésuites à Rouen, connaissant le latin, en 1611, il a peut-être rencontré le peintre Quentin Varin, de passage dans sa région pour une commande de retable, qui détermine sa vocation de peintre. Poussin a une jeunesse agitée, en 1612 il s'enfuit de chez lui et entre vraisemblablement dans l'atelier du peintre maniériste Nancéen Georges Lallemant, il a accès à la bibliothèque royale et étudie les reproductions gravées de Raphaël et Jules Romain, la statuaire et les reliefs antiques et les décors de la seconde École de Fontainebleau, dont il assimile le style.

En 1614, Poussin voyage dans le Poitou, cela se passe mal et le jeune homme retourne chez ses parents, en 1616, il suit des leçons d'anatomie dans un hôpital et étudie la perspective, Poussin découvre le Primatice à Fontainebleau. En 1618, Poussin découvre le tableau de Frans Pourbus le jeune : "La Cène", qui influence le jeune artiste. En 1621 ou 1622, son second voyage pour Rome échoue, Poussin est poursuivi par un créancier, il retourne alors à Paris, attiré par une grande commande de décors organisée par les jésuites pour les fêtes de canonisation de saint Ignace et saint François Xavier. Nicolas Poussin peint six grandes toiles à la détrempe (perdues) que remarque l'italien Gian Battista Marino, le Cavalier Marin, poète attitré de Marie de Médicis, grâce à lui Poussin est engagé au Luxembourg sur le grand chantier entrepris par Marie de Médicis, y participe également Rubens, Poussin obtient d'autres commande notamment la toile religieuse : Mort de la Vierge, pour Notre-Dame de Paris. En 1623, Poussin réside au collège de Laon et se lie avec Philippe de Champaigne, qui travaille aussi sur le chantier du Luxembourg.

Rome



Le Cavalier Marin, retourne à Rome, Poussin le rejoint début 1624 et séjourne à Venise quelques mois. Grâce à l'amitié du Cavalier Marin, Poussin est en relation avec le milieu artistique romain, il dessine les bas reliefs antiques, fait des relevés de statues, dans les principales collections, chez Vincenzo Giustiniani, un grand mécène de son époque, l'artiste rencontre le conseiller artistique du Pape Urbain VIII, Marcello Sacchetti et le cardinal Francesco Barberini, neveu du Saint Père. En 1625, le Cavalier Marin meurt à Naples, les dessins de Poussin de sa collection entrent en possession de Cassiano dal Pozzo, le secrétaire du cardinal, il devient le protecteur de Poussin à Rome, Poussin débute sa toile, La Destruction du Temple de Jérusalem. En 1626, il partage son logement avec deux autres artistes, François Duquesnoy et Charles Mellin, disciple de Simon Vouet. Poussin à cette période est très pauvre, il est obligé de vendre ses toiles à bas prix, c'est par ailleurs le sculpteur Duquesnoy, qui lui apprend l'art de la sculpture, Poussin modèle des figurines en cire pour réaliser ses scènes, il reproduit les scènes en cire pour voir le rendu de la lumière et des ombres, il dessine également ses études de compositions pour ses futurs tableaux. Son protecteur, lui obtient sa première commande officielle, un retable destiné à Saint-Pierre de Rome, Le Martyre de saint Érasme, oeuvre monumentale, mais qui ne plait guère.

Premier chef-d’œuvre



En 1628, Poussin loge chez Jean Dughet, cuisinier français installé à Rome, il y rencontre sa future femme Anne-Marie. Le peintre reçoit la commande d'un tableau pour le cardinal Barberini qui est son premier chef-d'oeuvre de peintre d'histoire : la Mort de Germanicus (1628), ses toiles sont très influencées de Titien. Cette toile le rend célèbre et Poussin sort du simple cercle d'amateurs et d'initiés.

En 1630, Poussin épouse avec Anne-Marie Dughet, qui s'est occupée de l'artiste pendant sa grave maladie. Poussin va dès lors, assurer la formation artistique de son beau-frère, Gaspard, qui devient un excellent paysagiste, surnommé le Guaspre Poussin (1615-1675) est son élève, au mariage sont invités, Jacques Stella, Claude Mellan, qui exécute des gravures d'après les dessins de Poussin, Jean Lemaire.

En 1633, Poussin obtient de nombreuses commandes de riches collectionneurs dont, Cassiano dal Pozzo, Gian Maria Roscioli, le cardinal Rospigliosi (futur Pape Clément IX), et Fabrizio Valguarnera qui lui achète sa toile : la Peste d'Azoth (vers 1630-1631). De 1630 à 1640 correspondent à la première réelle période de Poussin, baignée dans une ambiance d'études archéologiques passionnées et érudites au cours de laquelle il peint Renaud et Armide, Les Bergers d'Arcadie, influencé par Raphaël. La maîtrise artistique de Poussin est véritablement révélée dans L'Empire de Flore peint en 1631, à la composition complexe. Il peint également Tancrède et Herminie, (1634) ; l'Adoration du Veau d'or, vers 1634, Saint Jean baptisant le peuple, vers 1635-1637, L'Adoration des Mages, Le Passage de la Mer Rouge.

Premier peintre du roi



Sa renommée atteignant Paris, Poussin peint plusieurs Bacchanales pour le cardinal de Richelieu, qui le fait venir en France en 1640, l'artiste est logé aux Tuileries par Sublet de Noyers, puis de Louis XIII. Auparavant, Poussin a entrepris la première série des Sept Sacrements, que lui a commandée Cassiano dal Pozzo et qui est achevée en 1642. Le peintre est chargé de deux tableaux d'autel, deux vastes toiles allégoriques pour Richelieu et de la décoration de la Grande Galerie du Louvre, au Palais-Cardinal il est secondé par Jean Lemaire et Rémy Vuibert, Poussin n'est guère à l'aise pour cette commande et ne parvient pas à s'adapter, il est victime des critiques de ses rivaux et en est irrité, cette expérience parisienne est très désagréable pour lui. De plus le résultat ne fait pas l'unanimité, mais lui permet d'avoir de grands commanditaires, dont Paul Fréart de Chantelou, secrétaire de Sublet de Noyers. Poussin obtient le brevet de premier peintre du roi. Très énervé par les critiques incessantes de plusieurs artistes parisiens, dont Simon Vouet, il retourne à Rome en novembre 1642, sous prétexte d'aller chercher son épouse, en fait il n'a pas l'intention de revenir.

Le plus romain des peintres français



Nicolas Poussin ne quitte plus la Ville éternelle. Cette période est la plus féconde de sa carrière, d'où ressortent les plus parfaites expressions du classicisme français. Poussin se consacre aux thèmes religieux, le Nouveau Testament et les Évangiles, la Sainte Famille, la Crucifixion, la mise au tombeau. Le peintre travaille à la seconde série des Sept Sacrements, pour Chantelou (1644- 1648). En 1647, il rencontre le secrétaire de l'ambassadeur de France à Rome, André Félibien, auquel il donne des leçons de peinture. En 1648 il peint, La Sainte Famille à l'Escalier, à Paris est fondée l'Académie royale de peinture et de sculpture, grâce à cette école Poussin commence à exercer une grande influence sur les générations postérieures.

Autoportrait d'un géant



Au début de l'année 1649, Poussin débute son premier autoportrait connu et le termine en mai 1650, que son ami Chantelou lui commande. Il hésite longtemps avant de s'y consacrer et Chantelou attend la toile pendant trois années. Poussin d'ailleurs n'est pas satisfait du résultat et en commence un second destiné à Jean Pointel, riche marchand et exécuteur testamentaire de Poussin le plus important collectionneur de Poussin du XVIIe siècle. Pointel détient 80 dessins et 21 tableaux dont "Le Jugement de Salomon" (1649) que Poussin considère comme sa meilleure oeuvre. Après le décès de Pointel en 1660, sa collection est mise aux enchères par Philippe de Champaigne. Cet autoportrait est un véritable chef-d'oeuvre, le maître s'y représente dans son atelier à mi-corps, on peut y voir l'ombre du peintre sur une partie du tableau à sa gauche, puis une inscription donnant le nom de l'artiste représenté, le nom de l'auteur du tableau, son origine, son âge, le lieu d'exécution et enfin l'année de réalisation de l'oeuvre.

En 1651, Poussin reçoit la dernière commande de Cassiano dal Pozzo et exécuta la toile, "Moïse sauvé des Eaux", peint en 1651, en 1655, l'Abbé Louis Fouquet, frère du surintendant, qui fait confirmer par le roi le titre de premier peintre. En 1657, Poussin malade refuse le principat de l'académie de Saint-Luc, il reste entouré d'admirateurs dont Camillo Massimi, un ami de Velázquez.

Poussin le philosophe



En 1660, Poussin entreprend la "série des quatre saisons" pour le duc de Richelieu (1660-1664), cette série est un des sommets de l'histoire de la peinture à travers le thème des quatre saisons, il dépeint également des scènes bibliques, les quatre heures du jour, les quatre âges de l'homme, les quatre âges de l'humanité. Le peintre perd sa femme en 1664 et rédige son testament, il désigne le fils cadet de sa soeur, Jean Le Tellier comme héritier universel. L'immense Nicolas Poussin meurt en novembre 1665 et est inhumé en l'église San Lorenzo à Rome. Nicolas Poussin laisse un peu plus de 200 peintures (connues à ce jour) dont le quart est conservé en France, essentiellement au Louvre et 450 dessins, principalement au Louvre et à Windsor Castle.



Première édition le: 05 janvier 2010 Par : Sarah
Mise à jour le: 07 février 2012 Par : Sarah


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