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Lotto Lorenzo

Pays : Italie

Style : ecole italienne

Période : Haute-Renaissance

Les débuts


Lorenzo Lotto naît à Venise aux environ de 1480, à le même période que Giorgione (1477-1510), Titien (1488-1576), Michel-Ange (1475-1564), Giovanni Bellini dit Giambellino (vers 1430-1516), Vittore Carpaccio. Ses débuts sont méconnus, il apparaît en 1503 à Trévise à Recanati dans les Marches, puis à Rome en 1509.

Sa première œuvre connue date de 1503, elle serait d'inspiration bellinienne : La Madone à l'Enfant avec saint Pierre Martyr et saint Jean-Baptiste, Giovanni Bellini aurait peut-être été son maître, l’œuvre lui fut commandée par l'évêque Rossi qui sera le protecteur du peintre et lui commandera plusieurs tableaux et fera son portrait, Lorenzo Lotto peint également pour Rossi son premier tableau de piété publique : La Pala de sainte Catherine pour l'autel principal de l'église de Santa Christina al Tiverone, non loin de Trévise, il peint un autre tableau de piété privé un saint Jérôme, de style très dépouillé avec plusieurs détails mystérieux et incongrus qui seront une constante dans ses œuvres et contribueront à son originalité. Sur la gauche du tableau on peut en regardant de plus près, apercevoir un lion et au dessus difficilement visible un vieillard barbu représentant peut-être un ascète religieux rendant visite à saint Jérôme ou d'une vision diabolique ?

Lorenzo Lotto est un grand portraitiste et réalisera une cinquantaine de portraits au cours de sa carrière, à cette période l'artiste peint le magnifique Jeune Homme à la lampe (1506-1508) la lampe serait signe de sagesse philosophique ou une allusion à la précarité de la vie suggérée par la fragilité de la flamme qu'un souffle peut éteindre, le jeune homme représenté serait un ecclésiastique proche de l'évêque Rossi, le chancelier Broccardo Malchiostro, Lotto fait aussi le portrait le l'évêque Bernardo Rossi (1505), protégé par un tableau-couvercle représentant une très belle allégorie du combat entre le Vice et la Vertu séparé par un tronc d'arbre, ces peintures codées mélange d'antique et de religieux étaient souvent commandées par les grandes familles aristocratiques italienne, derrière l'apparence du tableau se dissimule un sujet caché prétexte à de grandes discutions philosophique entre le commanditaire et les rares initiés capables de le décrypter. Lotto peint "Portrait de Femme" avec son tableau-couvercle, une Allégorie représentant le combat entre la Vertu et la Volupté, le femme représenté serait Giovanna Rossi, soeur de l'évêque qui mourut en octobre 1502, il fut certainement peint après sa mort.

Pendant cette période Lorenzo Lotto peint deux importants tableaux religieux : Madone à l'Enfant avec saint Jérôme, saint Pierre, sainte Catherine et saint François qui n'est pas daté et Apparition de la Vierge à saint Antoine et saint Louis de Toulouse qui se trouve dans la cathédrale d'Asolo. Lotto peint à la même période Le Mariage mystique de sainte Catherine, thème qu'il reprendra plusieurs fois au cours de sa carrière.


Le Polyptyque de Recanati



De 1506 à 1508, Lorenzo Lotto est à Recanati, ayant reçu une importante commande des frères dominicains de Recanati dans les Marches qui lui est payé 100 florins, il y réalise son chef-d’œuvre "le Polyptyque de Recanati" alors composé de six tableaux et destiné au maître-autel de saint Dominique, le chef-d’œuvre du polyptyque est la Pietà, ou l'on peut y voir le Christ assis sur le rebord du tombeau ou son corps va été déposé, un ange au regard interrogatif, soutien son bras droit et sur la gauche Marie-Madeleine baise la main du cadavre, à l'arrière la Vierge recouvre son visage d'un voile bleu et enfin Joseph d'Arimathie soutient le Christ mort et fixe de ses yeux troublés par une grande douleur presque palpable le spectateur de l'oeuvre avec une intensité et une émotion inoubliable, cette oeuvre d'une grande beauté et profondément émouvante sera démembré au XVIIIe siècle, puis reconstituée en 1914 grâce à un cadre d'inspiration Renaissance, elle se trouve actuellement à la Pinacothèque municipale de Recanati.

Cette première période de la vie de Lotto s'est donc tout d'abord déroulée à Trévise sous la protection de l'évêque Rossi et l'artiste réalise des tableaux de piété privé, des allégories, des portraits et des peintures d'églises d'une grande maîtrise technique mais cependant différente dans sa manière par rapport à Giorgione ou Titien, la sienne étant plus inquiète.


De Rome à Venise



On retrouve Lorenzo Lotto à Rome en 1509 ou il séjourne une année, le peintre reçoit en effet 100 ducats pour décorer les chambres supérieures du Vatican (aujourd'hui disparues). A cette période la basilique Saint Pierre est en complète reconstruction et un immense chantier artistique sous l'égide du Pape Jules II et sous la direction de l'architecte et grand maître peintre Donato d'Angelo, dit Bramante, Michel-Ange y travaille (plafond de la chapelle Sixtine), Raphaël décore la chambre de la Signature dans les appartements du Vatican. Nombres de très grands artistes s'y trouvent depuis 1499 : Pérugin, Pinturicchio, Sodome, Bramantino, Peruzzi, Signorelli, Beccafumi et Sebastiano del Piombo. Peut-être est ce Bramante qui recommanda Lotto au Pape, s'étant rendu à Lorette à la fin de l'année 1508, il a pu rencontrer le peintre et aurait vu son polyptyque à Recanati.

Pendant la période romaine Lorenzo Lotto réalise le portrait du joaillier Criselli et peint un saint Jérôme ; de 1510 à 1511, il n'est pas localisé. Lotto retourne dans les Marches et peint pour les dominicains une fresque de Saint Vincent Ferrier, un prédicateur du XIVe siècle, cette fresque d'inspiration raphaëlesque mais aussi influencé de Fra Bartolomeo (ce qui suppose un voyage à Florence) mesure 2,65 mètres de haut. Lotto peint une Déposition pour l'autel de confraternité du Bon-Jésus de l'église de San Flaviano à Jési, les oeuvres réalisées à cette période sont plutôt maladroites, le peintre se trouve alors en pleine crise stylistique.


Le séjour à Bergame



Lorenzo Lotto repart sur les routes pour des raisons économiques et se rend à Bergame début 1513, il a reçu une commande d'un grand retable pour l'église dominicaine de Saint-Étienne : La Pala Martinengo, le mécène est Alessandro Martinengo Colloeni, fils adoptif du grand condottiere (chef mercenaire guerrier italien), le vénitien Bartolomeo Colloeni, le contrat sera signé en mai 1513, Lotto réalise alors un autre grand chef-d'oeuvre, une œuvre magnifique et immense par sa taille (plus de 7 mètres de haut et 4 mètres de long) et par sa facture. Lotto peint en partie centrale : Madone à l'Enfant avec saints Alexandre, Barbe, Jacques, Dominique, Marc, Catherine, Étienne, Ambroise, Jean-Baptiste et Sébastien, la lunette du dessus (0,46 x 1,55 mètre) représente Ange avec sceptre et globe terrestre, la prédelle divisée en trois tablettes représente Le Martyre de saint Étienne, une Déposition et un Miracle de saint Dominique.

Lotto peint le portrait de Giovanni Agostino della Torre et de son fils Nicoloun ami du peintre. A la suite de la Pala Martinnego, Lotto reçoit de nombreuses commandes laïques et religieuses, durant son séjour à Bergame il peint environ quatre à cinq commandes par an, beaucoup ont malheureusement disparues (environ 25 oeuvres), Lotto travaille pour les familles les plus importantes de la ville (les Tassi, Casotti, Suardi, Brembate, Rota, etc), pour différentes paroisses et ordres religieux dominicains et franciscains et réalise des portraits et des tableaux religieux à usage public ou domestique.

En 1517, Lorenzo Lotto peint Suzanne et les vieillards, puis pour la famille Tassi, Les Adieux du Christ à sa mère, on peut apercevoir deux lapins blancs (allusion à la chasteté de la Vierge) au premier plan l'orange symbolise la chute de l'homme, les cerises sur la branche symbolise le sang de la Passion, celui de notre rachat.
A Bergame, Lotto peint plusieurs portraits dont celui de Lucina Brembate, le double portrait de Ms Marsilio (Casotti) et son épouse (1523), puis Les Époux à l'écureuil les deux œuvres sont une vision plutôt pessimistes du mariage. Lotto peint plusieurs tableaux religieux une Déposition pour la sacristie de l'église San Alessandro in Colonna, puis une Trinité pour une église de Bergame et deux Palas, une pour l'église de San Bernardino et une autre pour celle de San Spirito peinte pour l'ordre du Latran.

A la fin de son séjour, Lotto peint pour l'église Saint-Vincent-et-Alexandre à Ponteranica un polyptyque, commandé par la Scuola del Corpo del Cristo sur le thème de la rédemption. L'image du Christ Rédempteur au milieu dont le sang est recueilli dans un calice rappelle que la rédemption de l'humanité se perpétue par la sacrement de l'Eucharistie, Saint Jean-Baptiste est annonciateur du Christ et saint pierre tenant les clefs et le Livre, symbolise le pouvoir et la doctrine de l'église.

Lotto peint aussi une magnifique Nativité (1523), avec sur la gauche du tableau un crucifix anachronique qui annonce la destinée tragique de l'enfant, au premier plan, la gourde et le baluchon rappellent l'épisode de la fuite en Égypte, l'usage que Lotto fait de la lumière annonce le caravagisme.

Les Fresques



En 1523 Lotto se rend à Venise, puis dans Les Marches et à la fin de l'année séjourne à Jési ou il signe un contrat pour une Pala de sainte Lucie, puis le peintre revient à Bergame en 1524 et en 1525 ou il exécute plusieurs ensembles de fresques dont certaines ont disparues, il en reste trois connues, celle de l'oratoire Suardi exécutées en 1524 pour la chapelle de la maison de campagne des Suardi à Tescore Balnerio, près de Bergame, elle est commandé par Battista Suardi et représente sur la paroi de gauche : La légende de sainte Barbe, Christ-Vigne, saints et hérétiques, sur celle de droite : La légende de sainte Brigide d'Irlande, prophètes et sibylles ; sur la paroi du fond : une Décollation de sainte Catherine d'Alexandrie et marie-madeleine pénitente et enfin au plafond des Putti vendangeant (le plafond de la chapelle mesurant 8,12 x 4,68 mètres), le thème dominant de cette immense fresque est la lutte contre l'hérésie qui à l'époque est aux portes de l'Italie, Lotto emploiera des métaphores climatiques (le mauvais temps) ou végétale (la vigne) et l'artiste représente d'une manière générale la lutte de la Vie contre la Mort.

La deuxième fresque est peinte pour l'église San Michele al Pozzo Bianco qui retrace la vie de la Vierge jusqu'à la naissance du Christ d'une facture très réaliste, Lotto restitue l'atmosphère d'un accouchement au XVIe siècle. La dernière fresque est peinte pour l'église San Giorgio.

La maturité



A la fin de l'année 1525, Lorenzo Lotto quitte Bergame et se rend à Venise ou il s'est déjà rendu en 1523, les affaires ayant repris dans Les Marches Lotto circule pendant quelques années entre Bergame et les Marches, en 1526, il signe un contrat pour l'église franciscaine des Minori Reformati à San Francesco al Monte, près de Jési et peint la Pala Madone à l'Enfant avec saint Joseph et saint Jérôme, cette magnifique œuvre mystique représente sur le panneau principal Jésus qui se jette dans les bras de saint joseph dans un élan très enfantin, à droite son chapeau de cardinal appuyé contre le socle du trône, saint Jérôme tient un livre que Marie touche du doigt, des pétales de roses sont répandues par terre comme souvent dans les oeuvres de Lotto. Joseph courbé par l'age est incliné par respect et offre un regard très bienveillant et paternel et ses bras accueillants exprime une grande tendresse.

Autre œuvre poignante "Le Christ portant sa croix" peint la même année (1526) certainement un tableau de dévotion privé au vu de sa petite taille 66x60 cm. A la même période il réalise "la Pala de San Floriano" (1525-1526) pour l'église de Jési, il ne reste que deux tableaux représentant une Annonciation l'un est un Ange de l'annonciation et l'autre la Vierge de l'Annonciation, le panneau central manquant représentait un Saint Jean écrivant l'Apocalypse à Patmos. Autre tableau étonnant l'Annonciation de Recanati, dans cette œuvre singulière Lotto prend le spectateur de la scène à témoin.

Œuvre différente, Lotto peint une Nativité (1527) sa première œuvre et sa seule en nocturne, et l'on peut dire son premier chef-d’œuvre du nocturne, la scène représente le bain de Jésus effectué par la Vierge Marie elle-même (très rare dans la peinture religieuse), à ses cotés Salomé la sage-femme (devenue paralysée de la main pour avoir voulu vérifier la virginité de Marie et qui ne fut guérie qu'en touchant le corps de jésus, sur le conseil d'un ange) dans la scène Salomé ne l'a pas encore fait car on peut remarquer sa main racornie. Fait unique dans une Nativité Jésus est représenté avec son cordon ombilical! ce qui aura pour conséquence de faire soupçonner Lotto de sympathie pour la Réforme.

Lorenzo Lotto reçoit une commande publique pour l'autel de l'église Santa Maria dei Carmini pour le confrérie des Poissonniers, elle représente Saint Nicolas en gloire avec saint Jean-Baptiste et sainte Lucie. L'originalité est le bas du tableau représentant un admirable paysage peuplé de petites figures et d'animaux.

En 1527-1528, Lotto peint "L'Adoration des Bergers", oeuvre très réaliste, qui est en fait un portrait familial représentant la famille des Gusson, les bergers seraient deux frères jumeaux, la Vierge aurait le visage de l'épouse de l'un d'eux et les Anges ceux de leurs filles. A cette époque ce genre de portrait à l'apparence biblique était courant. Cette même année Lotto exécute une Pala de Sainte Lucie, qui lui est commandée en 1523 et que l'artiste n'a pu réaliser, le contrat est rompu par le commanditaire en 1527 et sans que l'on sache pourquoi Lotto demande le paiement convenu et promet la livraison immédiate de la Pala. Cette Pala est composée de quatre épisodes de la vie de sainte Lucie, Lotto a tiré de cette légende un récit très poétique.

Les marqueteries de la cathédrale de Bergame



En 1524, Lorenzo Lotto reçoit une commande du Consortium de la Miséricorde de Bergame, il s'agit de dessins de scènes biblique pour des marqueteries et leur couvercle amovible pour les protéger, l'auteur des marqueteries est choisi par Lotto, il s'agit de Giovanni Francesco Capofero, un élève du grand spécialiste dans le domaine Fra Damanio Zambelli. Entre 1524 et 1531 soit sur une période huit ans, Capofero réalise 71 marqueteries d'après les dessins de Lotto qui donnent un pur chef-d’œuvre de la marqueterie du XVI e siècle.

Les Portraits



Lotto continue à peindre des portraits, une trentaine entre 1526 et 1545, parmi eux : Dominicain ; Le Jeune Homme au lézard ; Le Gentilhomme à la patte de lion ; Andrea Odoni; L'Évêque Tomaso Negri ; Triple portrait (le joaillier Bartolomeo, un grand ami de Lotto); le magnifique Gentilhomme au regard si mélancolique (un condottiere, Mercurio Bua) ; l'Homme de 37 ans ou l'Homme de 47 ans ( 1527) qui serait un autoportrait du peintre, la devise inscrite derrière lui : Nosce te ipsum (Connais-toi toi-même), un de ses plus célèbre portrait : Lucrezia Valieri autrefois appelé La Courtisane.

Lotto peint également des allégories, la plus connue date du début des années 1530 : Le Triomphe de la Chasteté. La scène représente la Chasteté avec une hermine de la pureté autour du cou, l'arc de Cupidon brisé à la main qui poursuit la Luxure représenté par Vénus et Cupidon, Lotto s'est amusé à inversé l'apparence physique des deux femmes Vénus avec un visage serein et la Chasteté avec un visage coléreux.

En 1531, Lotto est alors âgé de 50 ans, reçoit une commande du légat apostolique Nicolo Bonafede, une Crucifixion pour l'église Santa Maria in Telusiano, dans le sud des Marches qui s'y trouve toujours aujourd'hui, cette œuvre de grande taille (4,5 mètres de haut) est découpé en trois entité visuelle et est conçu avec un éclairage et une impression visuelle intense à mesure que l'on s'approche du tableau. Juste après Lotto peint La Déploration du Christ qui reprend le groupe de la Crucifixion de San Giusto, le peintre se sert souvent de compositions antérieures. En août 1532, Lotto se trouve à Trévise ou il peint plusieurs tableaux, en 1533 il termine la Sainte Famille de l'académie Carrare, puis en 1534, La Madone à l'Enfant, en 1535, il est à Jési ou il signe un contrat pour la chapelle des Seigneurs au Palazzo dei Priori, puis se rend à Fermo ou il peint une Madone à l'Enfant avec saint André et saint Jérôme, en 1536 et 1537 aucune trace de Lotto, on le retrouve à Ancône ou l'artiste signe un contrat pour une Pala destiné au maître-autel de l'église San Agostino, cette année là il débute la rédaction du Libro di spese diverse, registre que Lotto tient les dix-huit dernières années de sa vie et ou il consigne ses dépenses, ses gains, ses contrats.


La Madone du Rosaire



En 1539 Lorenzo Lotto réalise une œuvre extraordinaire et très complexe dans sa réalisation pour les dominicains de Cigoli, la sublime Madone du Rosaire. Au premier plan est représenté une Conversation sacrée, les deux anges répandent des pétales de roses dont certaines sont suspendus dans le temps, les deux anges apporte de l'action à la scène. Derrière le siège de la Vierge un mur soutier l'espalier de roses grimpantes auquel sont suspendus 15 médaillons retraçant les principaux épisodes de la vie de Marie, ils correspondent aux quinze dizaines d'Avé du rosaire. Les scènes sacrées se lisent de gauche à droite en partant du bas.

Le 1er rang en partant du bas représente les cinq joies de la Vierge : L'Annonciation ; la Visitation ; la Nativité ; la Circoncision et Jésus parmi les docteurs.
Le 2ème les cinq douleurs : le Jardin des Oliviers ; la Flagellation ; la Couronne d'épines ; la Montée au calvaire et la Crucifixion Le 3ème les cinq triomphes : la Résurrection ; l'Ascension ; la Pentecôte ; l'Assomption et le Couronnement, cette œuvre magistrale est l'aboutissement du culte que Lotto voue toute sa vie à Marie et un argument définitif contre ses supposés sympathies pour la Réforme. De 1540 à 1542 il est à Venise et loge chez son neveu l'avocat Mario d'Armano, puis séjourne à Trévise chez son ami Giovanni del Saon.


La Vieillesse



En 1543, Lotto reçoit la visite du sculpteur et architecte Jacopo Sansovino et qui a fait le voyage de Venise ou il habite depuis le Sac de Rome de 1527, Lotto essaie en vain de lui trouver du travail à Bergame. Pendant son séjour à Trévise Lotto peint une dizaine de portraits dont ceux des époux Febo da Brescia, celui du chirurgien Gian Giacomo Stuer avec son fils et réalise une vingtaine de tableaux religieux dont: Christ en gloire ; le Sacrifice de Mechisédech ; Saint Michel chassant Lucifer ; et une Pietà ente autres.

A la fin de l'année 1545, Lotto quitte définitivement Trévise, très déçut et amer, il s'est brouillé avec son neveu (les raisons sont inconnues) et ne gagne pas bien sa vie. L'artiste se rend à Venise et s'installe chez Giovanni della Volta della Corona et refait son testament en excluant son ami dal Saon dont il avait fait son héritier universel. Pendant l'automne de la même année Lorenzo Lotto tombe gravement malade et reste alité un mois et demi chez son ami l'orfèvre Bartolomeo Carpan. Il signe un tableau pour l'église vénitienne de San Giacomo dell'Orio une Conversation sacrée.


Retour dans les Marches



En été 1549, Lotto signe un contrat avec Giovanni Francesco Tudini pour une Assomption destinée à l'église San Francesco alle Scale d'Ancone, à cette période Lotto est sans argent et essaie de vendre certaines de ses œuvres en organisant une loterie sur 46 tableaux, seuls 7 sont vendus. Lotto peint ses derniers portraits : le Groupe de famille ; Saint Pierre martyr ; L'Homme au manteau ; Frère Gregorio Belo de Vicence et L'Arbalétrier. Au mois de septembre 1554, Lotto devient oblat à la Santa Casa de Lorette pour trouver la sécurité matérielle et terminer ses jours. Le grand artiste meurt pendant l'été 1557.



Première édition le: 05 avril 2010 Par : Sarah
Mise à jour le: 24 août 2011 Par : Sarah


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Saint Vincent Ferrier

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Déposition

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Pala de la Transfiguration

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Giovanni Agostino della Torre et son fils Nicolo

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Pala de Sainte-Lucie: Sainte Lucie devant ses juges

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