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Courbet Gustave

Pays : France

Style : réalisme

Période : XIXe siècle

Les débuts


Jean-Désiré Gustave Courbet naît le 10 juin 1819 à Organsin dans le Doubs, son père Jean Éléonor Régis Courbet est propriétaire foncier, sa mère est Sylvie Soudoyé, il a quatre soeurs, Clarisse, Zoé, Zélie et Juliette la famille Courbet possède des terres à Flagey, situé à une dizaine de kilomètres d'Ornans. Gustave Courbet suit ses études au petit Séminaire d'Ornans et est un élève plutôt dissipé, il se lie d'amitié avec Max Buchon, fils d'un officier de l'Empire et futur poète et poursuit ses études dans un pensionnat dirigé par un membre de la famille de sa mère l'abbé Oudot ou le jeune homme est initié à la peinture par le père Baud, un ancien élève du baron Gros et travaille sur le motif.

En 1834, Gustave Courbet peint sa première oeuvre connue, "Portrait d'un jeune garçon". En 1837, il entre au collège de Besançon et étudie la peinture chez le peintre Charles Antoine Flajoulot, ancien élève de David, Courbet se lie avec Urbain Cuénot qui voyage souvent par la suite avec lui. Gustave Courbet est un élève médiocre, il vit difficilement la séparation familiale, il peint Le Pont de Nahim. En 1838 Courbet réalise quatre lithographies pour l'ouvrage de son ami Max Buchon, Les essais poétiques publiés à Besançon.

Paris


gustave courbet
A l'automne 1839, Gustave Courbet est envoyé à Paris pour étudier le droit, il est accueilli par son cousin Julien-François Oudot, professeur à l'école de droit, Gustave loge chez lui, mais le jeune homme n'est pas disposé pour les études et souhaite devenir peintre. Courbet exécute des portraits de sa famille dont celui de sa soeur Juliette et son 1er autoportrait. L'artiste travaille quelques mois dans l'atelier de Steuben, il copie les maîtres, Titien, Velázquez et ceux du nord, il copie aussi au musée du Luxembourg.

En juin 1840 Gustave Courbet est réformé du service militaire, cette même année il se lie avec plusieurs peintres qui soutiendront sa vocation, François Bonvin avec lequel il copie au Louvre et Nicolas Auguste Hesse, qu'il rencontre grâce à son compatriote Adolphe Marlet. Courbet fréquente l'académie Suisse et celle du Père Lapin. Son père lui envoie de l'argent par l'entremise d'un nommé Panier, directeur d'un magasin de fournitures pour artistes à Paris et pour lequel il exécute des copies de tableaux

Première exposition


gustave courbet
En 1841, Gustave Courbet emménage rue Saint-Germain-des-Prés avec Adolphe Marlet et Urbain Cuénot et passe l'été avec eux à Rouen et au Havre, puis à l'automne à Ornans, habitude qu'il garde toute sa vie. Courbet envoie ses premières toiles au Salon en 1841, des portraits qui sont toutes refusées. En 1842 disposant d'un vrai atelier, il peint un autoportrait et envoie deux toiles au Salon ; Halte de chasseurs, Un intérieur, les tableaux sont refusés. Courbet passe une partie de l'année 1843 à Ornans en envoie au Salon, Autoportrait au chien noir (exposé en 1844, 1855 et 1867) et Le Fou de peur qui sont acceptées deux autres sont refusées, le portrait de Paul Anjout et l'autoportrait de 1842.

En 1844, Courbet reste de nouveau une partie de l'année dans son village natal et peint plusieurs portraits d'aristocrates belges et réalise ceux de sa soeur Juliette, de son père, peint, Les Amants dans la campagne et peint son magnifique autoportrait Le désespéré. Au Salon son Autoportrait au chien noir est accepté. En 1845, le peintre rencontre Hendrik Jan Van Wisselingh, marchand Néerlandais. Gustave Courbet peint, Baigneuse endormie, il envoie au Salon Le Guitarero, jeune homme dans un paysage est admis au Salon.

La Belgique


gustave courbet
Début 1846, Courbet voyage en Belgique et aux Pays-Bas et visite les musées d'Amsterdam et de La Haye, il passe l'automne à Ornans et y peint des paysages et plusieurs portraits dont celui de Wisselingh. Au Salon sur huit toiles, une seule est admise, un portrait. En 1847 Gustave rencontre Pierre-Joseph Proudhon et voyage dans toute la Belgique avec Jules Champfleury, chef de file des intellectuels réalistes anti romantique. Courbet rencontre également Charles Baudelaire et peint son portrait. Au mois de septembre sa maîtresse et modèle Virginie Binet donne naissance à un petit garçon prénommé Désiré Alfred Émile que l'artiste ne reconnaît pas. Tous ses envois au Salon sont refusés.

Le Réalisme


gustave courbet
En 1848, Gustave Courbet ne participe pas aux journées révolutionnaires de février, il dessine le frontispice du n°2 du journal de Champfleury, de Baudelaire et de Charles Toubin, Le Salut public. Courbet fréquente la brasserie Andler juste à côté de chez lui, qui est alors le temple du réalisme et que fréquente également les peintres Camille Corot, Honoré Daumier, Alexandre Descamps, Charles-François Daubigny, les sculpteurs Barye, Auguste Préault, les écrivains Charles Baudelaire, Jules Champfleury, Max Buchon, Pierre Dupont, Henri Murger, des critiques d'art, Gustave planche, Théophile Sylvestre, Edmond Duranty et le philosophe Pierre-Joseph Proudhon. Il peint par ailleurs un portrait de l'épouse du propriétaire : Mme Grégoire. Toutes ses toiles sont acceptées dont, Le Violoncelliste ; Portrait de M .Urbain ; Jeune fille dormant.

Les scandales


gustave courbet
En 1849 grâce à Champfleury, Courbet rencontre Francis Wey qui le reçoit à Louveciennes que fréquente aussi le peintre Camille Corot. Gustave Courbet passe l'été à Ornans et y peint Les casseurs de pierres (aujourd'hui détruit) qui fait scandale et l'un de ses chef-d'oeuvre, "Une après-dînée à Ornans" qui est médaillé d'or au Salon et acquise par l'état, les critiques sont favorables, en décembre Courbet débute son célèbre, Un enterrement à Ornans qu'il termine durant l'hiver 1850. Les habitants viennent tour à tour poser dans son atelier. Pendant l'été l'artiste peint le portrait d'Hector Berlioz et de Jean Journet, la première version de La Grotte de la Loue et débute Les demoiselles de village, le salon cette année là a lieu le 30 décembre jusqu'en mars 1851, Courbet y envoie "Un enterrement à Ornans" qui est un véritable scandale et se heurte à l'incompréhension de la critique et du public.

Alfred Bruyas


Début 1852 Gustave Courbet retourne à Paris, sa compagne le quitte et part avec son fils pour Dieppe, Courbet passe la fin de l'année à Ornans où il débute ses toiles Les lutteurs et Les baigneuses. Au Salon ses envois seront critiqués. En 1853, il débute sa toile Les cribleuses de blé. Au mois de juin, Courbet rencontre le riche collectionneur d'art originaire de Montpellier, Alfred Bruyas qui devient un des principaux mécènes de l'artiste et lui commande plusieurs portraits et lui achète La Fileuse et Les baigneuses. Grâce à Bruyas, Courbet peut désormais vivre de sa peinture en toute indépendance. La reconnaissance vient également de l'étranger, en 1854, on se dispute à Berlin et à Vienne l'honneur d'exposer Courbet.
gustave courbet
Le peintre prépare l'exposition Universelle de 1855 et fait part à Alfred Bruyas son désir d'exposer sans un pavillon à part, il le rejoint à Montpellier en mai ou Courbet séjourne jusqu'en septembre, il y peint plusieurs portraits dont La Rencontre et exécute ses 1er paysages méditerranéens dont Le bord de la mer à Palavas. De retour à Ornans à l'automne Gustave débute L'atelier, très grande composition de près de quatre mètres et véritable tableau manifeste dans lequel Courbet affirme ses choix artistiques et politiques. Bruyas lui achète plusieurs toiles ainsi que Champfleury qui acquiert son portrait.

Le pavillon du réalisme


gustave courbet
Début 1855, Gustave Courbet est à Paris, il n'est pas prêt pour l'exposition universelle, il obtient un délai, seulement une petite partie est acceptée dont Les Casseurs de Pierre, Les demoiselles de village, La Rencontre, Les cribleuses de blé, La fileuse, plusieurs portraits et paysages, sa toile L'Atelier est refusée à cause de la taille de l'oeuvre. Cette décision incite l'artiste à organiser une exposition particulière, en marge de l'Exposition universelle, dans un bâtiment édifié à ses frais et qu'il nomme le pavillon du Réalisme, construit avenue Montaigne. Dans le pavillon Courbet a rassemblé 40 tableaux accompagné d'un fascicule rédigé par Champfleury intitulé, "Exhibition et vente de 40 tableaux et quatre dessins de l'oeuvre de M. Gustave Courbet" dont la pièce principale est l'atelier, sous-titré, Allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma via artistique, l'exposition est un échec commercial et critique ce qui ne l'empêche pas de continuer à exposer en Belgique en Allemagne et à Londres.

Le succès


En 1857 Courbet envoie au Salon Les demoiselles de bord de Seine qui scandalise le public et la critique, cela lui permet de se constituer un cercle d'amateurs et de défenseurs fidèles de ses oeuvres. Dès lors les commandes affluent, les premières scènes de chasse, paysages et tableaux de fleurs. L'artiste sulfureux attire de nouveau le scandale en 1863 avec Le retour de la conférence (disparue) montrant des ecclésiastiques éméchés sur une route de campagne, le tableau est d'ailleurs refusé au Salon de 1863 pour cause d'outrage à la morale religieuse et même l'entrée au Salon des Refusés lui est interdit. L'année suivante, une autre toile est refusée pour indécence au Salon Vénus et Psyché (oeuvre disparue). Pendant cette période Gustave Courbet peint son tableau le plus provocant, L'Origine du Monde (1866), commande privée de Khalil-Bey qui demeure longtemps inconnue du public et que Courbet vends 20 000 francs.
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Lors de l'Exposition universelle qui se tient à Paris en 1867, Courbet expose neuf toiles au Salon. Cette reconnaissance ne l'empêche cependant pas d'organiser à nouveau une exposition personnelle dans un bâtiment construit place de l'Alma. Le public peut y admirer environ 140 de ses toiles. Au cours de l'été 1869, Courbet séjourne à Etretat, il y réalise notamment La mer orageuse et La falaise d'Etretat après l'orage. Au Salon de 1870, ces deux toiles sont accueillies par un concert de louanges. La réputation de Courbet est désormais solidement établie.

La commune

gustave courbet

A la chute du Second Empire, Gustave Courbet est élu Président de la Fédération des artistes. Alors que Paris subit le siège des armées prussiennes et que beaucoup fuient la capitale, Courbet reste sur place. En février 1871, son engagement se confirme, il se présente aux élections législatives, mais sans succès. En avril 1871, la commission exécutive de la Commune de Paris charge le peintre de rouvrir les musées parisiens et d'organiser le Salon. Élu au Conseil de la Commune, Gustave Courbet n'est cependant pas garde national et ne participe donc pas aux combats. Le peintre est arrêté par les versaillais le 7 juin, le peintre est condamné en septembre à six mois de prison et 500 francs d'amende auxquels s'ajoutent 6 850 francs de frais de procédure. La démolition, le 16 mai 1871, de la colonne Vendôme érigée par Napoléon Ier, devenue le symbole du Premier et du Second Empire, avait été votée par la Commune le 12 avril 1871. Soit, quatre jours avant l'élection de Courbet. Mais l'artiste a eu l'imprudence de lancer en septembre 1870 une pétition dans laquelle il réclame au gouvernement de la Défense nationale de bien vouloir l'autoriser à déboulonner la colonne. En 1873, à la suite d'un nouveau procès, Courbet est jugé responsable. On le condamne à rembourser les frais de reconstruction de la colonne s'élevant à 323 091 francs. Courbet perd une grande partie de sa fortune et part s'installer en Suisse de peur d'être à nouveau emprisonné.

L'exil


gustave courbet
Durant son exil, l'État saisit ses biens, surveille ses amis et sa famille. L'instabilité politique des premières années de la 3 ème République n'est guère favorable aux anciens communards. Gustave Courbet refuse de revenir en France avant le vote d'une loi d'amnistie générale. Malgré l'accueil bienveillant qu'il reçoit en Suisse, Courbet sombre dans cet exil. Il se perd dans l'alcool, ne produit plus que très rarement des oeuvres dignes de son talent. Les problèmes d'argent et les procédures à mener deviennent une obsession. Gustave Courbet meurt le 31 décembre 1877 à la Tour-de-Peilz, quelques jours après que son atelier de Paris a été dispersé en vente publique.



Première édition le: 09 mars 2010 Par : Sarah
Mise à jour le: 05 février 2012 Par : Sarah


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